21 de novembre 2009

El dream team de la mediocritat, diuen a BXL

Probablement no podia ser d'una altra manera. Els Estats membres estan gelosos de les seves competències. Han designat dues personalitats relativament grises, seguint els mateixos criteris que van utilitzar per designar Barroso com a president de la Comissió.

Veurem com actuen. Al menys no ha sortit Blair. Michel Rocard, decebut, diu que l'Europa política és morta ...

Quan els designats, el Van Rompuy és belga total, i pot fer bé feines de coordinació.

La Ashton, baronesa laborista, em preocupa. Diuen que és inexperta i fluixa: "cette apparatchik travailliste n’a absolument aucune expérience internationale et, de l’avis de plusieurs personnes qui ont travaillé avec elle à la Commission, elle a été particulièrement mauvaise depuis sa prise de fonction le 3 octobre 2008 : absence de travail, mauvaise connaissance des dossiers, sens diplomatique réduit ..."

M'ha semblat interessant l'anàlisi d'un eurodiputat ecologista francés, Pascal Canfin. Considera que "Herman Van Rompuy est un véritable homme de droite. Cela ne doit pas surprendre puisqu'il était acquis que ce serait une personnalité de droite qui aurait le poste de président du Conseil et une personnalité socialiste qui aurait le poste de Haut représentant. Les gouvernements, très majoritairement de droite, ont donc choisi quelqu'un qui se positionne bien à droite".

Però, senyala Canfin, "les socialistes européens de leur côté pouvaient également choisir une personnalité aux valeurs de gauche affirmées tout en étant ouvert aux nécessaires compromis qu'impose le poste. Or leur choix s'est porté sur une travailliste britannique qui, en tant que commissaire européen au commerce extérieur, n'a en rien montré une vision alternative à la mondialisation libérale que l'on connait depuis plusieurs décennies. Ce choix reflète donc également la dramatique faiblesse du camp socialiste en Europe à incarner et promouvoir une alternative au libéralisme, pourtant en forte crise de légitimité".

Ashton, tot i venir d'un Estat que no volía política estrangera comuna, haurà de dirigir el muntatge del nou servei de relacions exteriors de la Unió. Probablement, el Foreign Office anglés (que, insisteixo, és el British Foreign & Commonwealth Office), l'ajudarà gustosament, interessadament, discretament.

Com en el "SÍ, MINISTRE", ara serà "SI, Cathy ... no et preocupis". Aquests anglesos ...